Voici les langues les plus parlées dans le monde du travail

Savoir communiquer dans plusieurs langues est aujourd’hui une capacité indispensable dans le monde du travail. Pouvoir parler et apprendre différentes langues permet à chaque citoyen de faire partie intégrante d’un marché mondial de plus en plus interconnecté et multiculturel : connaître des langues étrangères est utile non seulement pour trouver un travail et se démarquer dans le milieu professionnel, mais aussi pour son propre développement personnel.

On ne peut comprendre le monde, voyager et créer des relations tout autour du globe qu’en élargissant ses horizons et ses compétences linguistiques. Et pourtant, les jeunes qui possèdent ces compétences ne sont pas aussi nombreux par rapport à ce qu’ils devraient être et par rapport aux attentes du marché du travail. Beaucoup d’entreprises, surtout celles avec une vocation internationale marquée (pensez par exemple au secteur du tourisme ou à celui des exportations à l’étranger de produits Made in Italy), ont du mal à trouver des jeunes sachant parler au moins une langue étrangère. Pour pouvoir s’adapter à la mondialisation, il faut donc viser une formation scolaire qui mette aussi au premier plan l’apprentissage des langues.

Les avantages de connaître (au moins) une deuxième langue

Quels sont donc les avantages à être bilingue ou polyglotte ? Est-il réellement utile de connaître au moins une langue étrangère pour pouvoir travailler ? La réponse est simple et lapidaire : c’est extrêmement utile. Environ 70% des entreprises le demandent et en 2018, le diplôme en langues a fait partie des plus recherchés : les données sur les embauches confirment la difficulté qu’ont les entreprises à trouver des traducteurs et interprètesdiplômés.

L’apprentissage des langues permet de comprendre le sens littéral des mots séparément, mais aussi l’idée globale, ce qui permet ainsi d’entrer en synergie avec les clients, les collaborateurs et les collègues.

Pouvoir entretenir une conversation avec une personne de langue maternelle permet de se familiariser et de raccourcir l’espace entre des cultures différentes, créant ainsi les bases d’un rapport stable et inscrit sur la durée. C’est de cette manière que se crée un climat de confiance réciproque qui influe aussi sur les affaires et sur la crédibilité de l’entreprise au niveau mondial.

Les langues à apprendre pour pouvoir travailler (outre l’anglais)

Choses promises, choses dues : quelles sont donc les langues les plus utiles à étudier et apprendre pour un futur poste ? Quelles sont les plus demandées dans le monde du travail en 2019, en dehors de l’anglais ? Puisqu’il faut concentrer son énergie et son attention sur l’apprentissage de certaines langues (au niveau mondial, environ 7 000 sont parlées), il est opportun de connaître celles qui sont devenues les plus importantes pour les communications commerciales.

De toute évidence, l’anglais est la première compétence linguistique à affiner et à valoriser dans un CV. Il s’agit d’une langue universelle simple à apprendre, puisque son alphabet, sa syntaxe et sa grammaire sont linéaires et minces. Il s’agit de la langue officielle de plus de 50 nations et environ 400 millions de personnes la parlent ; bien que seuls 10% de cette proportion soient de langue maternelle, l’anglais est la langue la plus utilisée dans le monde pour l’échange et la diffusion d’informations. Le connaître et savoir le parler de manière fluide augmente les chances de travailler à l’étranger ou dans des entreprises qui se placent sur le marché international.

En plus de l’anglais, voici les 6 langues les plus recherchées dans le monde du travail.

Le français, la deuxième langue la plus étudiée au monde

Le français est l’une des langues officielles de l’Union Européenne et a une valeur notable dans les milieux de la diplomatie et des institutions (beaucoup de documents européens et internationaux, y compris ceux des Nations Unies, sont par exemple écrits en français).

Il s’agit de la deuxième langue la plus étudiée au monde, la deuxième la plus diffusée en Europe (avec 12% de parlants de langue maternelle, contre 38% pour les anglophones) et elle est parlée sur tous les continents par plus de 290 millions de personnes (dans ces 50 pays, il y a notamment le Maroc, le Sénégal et le Canada).

La France est justement l’un des pays frontaliers à l’Italie : les échanges commerciaux entre les deux nations sont intenses et plus de 240 000 postes de travail ont été créés dans la botte par les entreprises française (il y en a une centaine).

L’espagnol, la deuxième langue la plus parlée dans le monde

Après le chinois, l’espagnol est la deuxième langue la plus parlée dans le monde et ce, sous tous les points de vue. Les parlants natifs sont plus de 470 millions et il s’agit de la langue officielle dans plus de 30 pays (dont presque toute l’Amérique Latine). Cette langue est aussi diffusée dans une grande partie de l’Amérique du Nord et on estime que d’ici 2020, plus de 60 millions d’hispanistes vivront aux États-Unis (aux États-Unis, plus de 30% des citoyens d’origine latino-américaine utilisent l’espagnol comme langue principale). Comme le français, l’espagnol est l’une des langues officielles de l’Union Européenne et des Nations Unies, et elle se place en troisième place dans le classement des langues les plus utilisées sur Internet, après l’anglais et le chinois.

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Ces informations permettent déjà de comprendre l’importance de l’espagnol à un niveau professionnel e son utilité dans les activités de commerce : souvenons-nous d’ailleurs que l’Espagne est une des nations avec qui l’Italie entretient le plus de liens en termes d’import-export.

L’allemand, la langue pour faire carrière à l’international

L’allemand est la langue la plus parlée en Europe, puisqu’elle est la langue natale de nombreux pays comme la Suisse, le Luxembourg, l’Autriche, la Belgique et le Trentin-Haut-Adige. Il y a environ 150 millions de parlants de langue maternelle et 80 millions de personnes qui l’utilisent comme seconde langue. Entre l’Italie et l’Allemagne, les rapports commerciaux sont à l’ordre du jour et environ 2 000 entreprises allemandes travaillent sur le territoire italien (dont Mercedes, BMW, Bosch et Lufthansa) ; la botte est particulièrement aimée par le peuple allemand en ce qui concerne le tourisme également.

Les données concernant l’économie de l’Allemagne, à la troisième place des économies les plus fortes dans le monde et à la première dans l’Union Européenne, suffire pour comprendre que savoir parler l’allemand peut se révéler fondamental pour faire des affaires et une carrière à l’international, surtout dans le secteur de l’automobile et des nouvelles technologies. 

Le russe, la langue du plus grand pays au monde

La Russie est le pays le plus étendu au monde, environ un 6^ème de la superficie du globe est en effet occupé par ce territoire et on compte environ 280 millions de parlants natifs. Savoir parler russe représente donc un grand avantage pour quiconque veut dépasser les frontières du monde slave et construire des échanges et des relations avec ses consommateurs et ses entreprises, d’autant plus que l’anglais n’est pas très diffusé en Russie. Comme les allemands, de nombreux touristes russes aiment l’Italie et cette nation est le 7^ème partenaire italien dans le secteur des importations.

Le chinois, la langue du futur

Le chinois est la langue la plus parlée au monde :  les locuteurs de langue maternelle dépassent les 950 millions, tandis que 200 millions environ l’ont appris comme deuxième langue. L’influence de la Chine est en forte croissance non seulement sur le marché national mais aussi au niveau mondial, surtout dans le secteur du numérique : c’est là que nait l’importance grandissante de cette langue qui ébranle l’hégémonie de l’anglais et qui peut être considérée sous tous les points de vue comme la langue du futur, dans le monde du travail aussi.

L’arabe, une langue entre Orient et Occident

L’arabe est la langue officielle dans 28 pays du Proche Orient, avec qui l’Italie a des rapports économiques et diplomatiques. Savoir parler l’arabe a une importance notable dans le monde du travail, par rapport au marché des pays arabes comme au marché occidental. Il peut figurer parmi les prérequis obligatoires pour être embauché dans différents secteurs : traduction et interprétation, journalisme, tourisme, diplomatie internationale, commerce, logistique (compagnies maritimes et aériennes pour le transport de marchandises et de personnes) et accueil des migrants.